UNE FLAMME DANS MON COEUR
29.90CHF
RÉALISATEUR: Alain Tanner
ANNÉE : 1986
ACTEUR : Myriam Mezières, Benoit Régent, Aziz Kabouche
GENRE / THEMES :
LANGUES : Français
SOUS-TITRES : Allemand
ÂGE CONSEILLÉ : +18
SON : Dolby Digital 1.0
STUDIO : LCJ Éditions
DURÉE : 1h50
NOMBRE DE DISQUE : 1
BONUS : Filmographie de Myriam Mézières, Benoit Régent et Alain Tanner
SYNOPSIS : Bien qu’elle ait traversé nombre de ses films antérieurs, travaillant l’identité des personnages et leur relation au monde, la question du désir sexuel n’a jamais été traitée frontalement par Tanner. Jusqu’à UNE FLAMME DANS MON COEUR, ses personnages entretiennent tout type de relation, mais, toujours, la plus intime n’était que suggérée. Ce qui explique cette absence du corps dans l’acte sexuel, c’est un réflexe de défense de Tanner vis-à-vis d’un cinéma de «pures tripes» où les cinéastes, dit-il, «se bouffent le foie». «Moi, j’ai besoin du monde extérieur, du réel.» Avec Une flamme dans mon coeur, le cinéaste prouve qu’on peut parler du monde et du sexe sans rien perdre dans le regard. C’est à Myriam Mézières que Tanner doit ce nouvel horizon physique de son cinéma: après une relation orageuse avec un amant tyrannique, Mercedes se lance dans une nouvelle passion avec un journaliste; mais son désir d’absolu se heurte à la normalité de son compagnon, trop absent. Sa dérive rappelle alors celle du marin de DANS LA VILLE BLANCHE. Rétrospectivement, UNE FLAMME DANS MON COEUR apparaît presque comme un film symétrique de LA SALAMANDRE: même portrait de femme libre, presque sauvage, machine désirante dans un monde qui ne l’est pas, même solitude finale. La différence entre les deux personnages, outre la présence géniale du corps nu de Myriam Mézières, est que Rosemonde incarnait une liberté joyeuse et triomphante (voir son sourire final) tandis que Mercedes est une résistante dans un monde désespéré: «Ne plus avoir d’espoir, c’est ça, être légère. Etre tranquille», dit-elle dans le film.
Frédéric Bas, Swiss Films