NO MORE SMOKE SIGNALS
39.90CHF
RÉALISATEUR: Fanny Brauning
ANNÉE : 2008
ACTEUR : John Trudell, Roxanne Two Bulls
GENRE / THEMES :
LANGUES : Anglais
SOUS-TITRES : Français, Allemand
ÂGE CONSEILLÉ : +12
SON : DD 5.1
STUDIO : Arte
DURÉE : 90 min
NOMBRE DE DISQUE : 1
BONUS : Trailer; Delete scenes; Behind the scenes; Interview Roxanne Two Bulls; Interview Fanny Bräuning & Kaspar Kasics.
SYNOPSIS : Quinze ans après Cœur de Tonnerre et Incident à Oglala, fameux doublé fiction-documentaire de Michael Apted (1992), nous revoici à la réserve indienne de Pine Ridge (Dakota du Sud), patrie des Sioux Lakota. La jeune cinéaste bâloise Fanny Bräuning, amenée sur ces lieux par la simple curiosité de ce qu'étaient devenus ses héros d'enfance, signe à son tour un documentaire qui peut faire office d'état des lieux. Son point d'ancrage: la station Kili Radio, fondée dans les années 70 et devenue la voix officielle de la tribu des Lakota. Une entreprise excessivement modeste, mais qui remplit un vide dans cette communauté décimée par l'american way of life. Un peu trop impressionniste, passant d'un sujet à l'autre sans crier gare, No More Smoke Signals parvient tout de même à brosser un tableau d'ensemble assez convaincant. Ce dernier n'est pas rose, malgré de splendides paysages de western qui font toujours leur effet en beau 35 mm. Les droits des Indiens sont toujours bafoués, le chômage, la pauvreté et l'alcoolisme font des ravages et le gouvernement fédéral continue d'ignorer le peuple indien, électoralement peu «porteur». On retrouve ici le poète activiste John Trudell, plus remonté que jamais, et Leonard Peltier, figure emblématique qui croupit toujours en prison, sans doute condamné à tort pour le meurtre de deux agents du FBI. Mais le film ne sombre pas pour autant dans le désespoir, grâce au personnel de Kili Radio, qui se débrouille avec les moyens du bord pour offrir une plate-forme à l'identité sioux. Des native festivals, dont les participants interprètent leurs propres compositions, à la traditionnelle chevauchée commémorative sur le lieu du massacre de Wounded Knee, on voit ainsi la culture indienne survivre, loin des signaux de fumée d'autrefois. Mais pour quel impact?